Photo crédit : Toa Heftiba
21 octobre 2021
écrit par: WONE
As-tu déjà ressenti cette désagréable impression de tromper ton entourage ou de ne pas te sentir à la hauteur de ce que tu es en train de faire ? Peut-être es-tu victime du syndrome de l’imposteur ? Ce qui ne serait pas complètement fou, puisque l’on considère qu’entre 62 et 70% de la population aurait déjà expérimenté ce phénomène au moins une fois dans sa vie.
Inventé en 1978 par Pauline Rose Clance et Suzanne Imes, le terme fait initialement référence à une expérience à laquelle tout le monde pourrait être un jour confronté plutôt qu’à un syndrome. Déplorant le détournement de ce concept, les deux psychologues soulignent qu’il ne s’agit pas tant d’une « maladie » que d’un « mécanisme psychologique » qui touche certaines personnes qui réussissent parfaitement dans la vie, mais ne s’en attribuent pas le mérite.
Également appelé syndrome de l’autodidacte, le syndrome de l’imposteur pourrait être décrit comme un doute maladif incitant les personnes qui en sont victimes à nier la propriété de leur accomplissement. Le concept peut concerner le domaine professionnel, mais aussi le domaine privé, familial ou l’apparence physique.
Plus concrètement, les personnes victimes du syndrome de l’imposteur ont l’impression de ne pas être l’auteur de leur propre succès, mais l’attribue à des facteurs extérieurs tels que la chance, le hasard ou leurs relations. Plus que de la modestie, le syndrome de l’imposteur est un véritable fardeau pour ceux qui l’endossent.
Il est difficile de trancher sur la proportion des femmes et des hommes touchés par ce concept et encore plus d’affirmer haut et fort que le syndrome de l’imposteur est un phénomène qui touche plus durement les femmes. Difficile, car même les spécialistes en la matière ne se mettent pas d’accord.
S’il semblerait pour certains que le phénomène touche autant les femmes que les hommes ; d’autres affirment au contraire que les femmes sont plus souvent victime du syndrome de l’imposteur. Les partisans de cette deuxième option affirment que les femmes souffrent encore du poids du passé socio-culturel ; ont plus de mal à s’affirmer et à dire ce qu’elles pensent que les hommes ; ne sont pas toujours à l’aise d’évoluer dans un « monde d’hommes » ; subissent plus lourdement la charge mentale et, d’emblée, le syndrome de l’imposteur ; attendent inconsciemment l’autorisation de l’autre ; … Autant d’éléments qui les freinent dans leur parcours de vie et les empêchent de s’attribuer des mérites qui sont pourtant les leurs.
Conclusion : que ce phénomène touche plus les femmes que les hommes ou soit mixte, il te ralentit dans tes projets et te pourrit la vie. Si tu veux nous partager ton expérience en lien avec le syndrome de l’imposteur ou que l’on t’aide à trouver un professionnel qui pourra t’aider, contacte-nous.